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lunedì 17 ottobre 2016

Félicien Rops (7 July 1833 – 23 August 1898) Artist

Félicien Rops

Félicien Joseph Victor Rops (Namur, 7 luglio 1833 – Essonnes, 23 agosto 1898) è stato un pittore, incisore e disegnatore belga.

Biografia

Rops nacque a Namur nel 1833, e frequentò l'Università di Bruxelles. La specialità di Rops, più che l'olio, erano i disegni a matita, e infatti l'artista belga acquistò notevole fama in poco tempo come caricaturista.

Incontrò Charles Baudelaire nel 1864, poco prima della morte dello scrittore francese, e Baudelaire stesso lasciò un'impronta indelebile nell'anima dell'artista, scrivendo tra l'altro a Édouard Manet nel 1865 di come considerasse Rops l'unico vero artista tra tutti i belgi che aveva conosciuto o sentito parlare. Dal canto suo, Rops creò il frontespizio per Les épaves (I relitti), che non era altro che una selezione di poesie da Les fleurs du mal (I fiori del male), che fu censurato in Francia, e per forza di cose pubblicato solo in Belgio.
I forti legami che univano Baudelaire a Rops e l'arte che il belga rappresentava gli valsero l'ammirazione di molti suoi contemporanei, come Théophile Gautier, Alfred de Musset, Stéphane Mallarmé, Jules Barbey d'Aurevilly e Joséphin Péladan. Rops fu inoltre molto vicino ai movimenti letterari del simbolismo e del decadentismo: come i lavori degli scrittori appartenenti a queste due correnti, le opere di Rops tendevano a mescolare sesso, morte e immagini sataniche.
Massone, fu membro del Grande Oriente del Belgio.Nel 1892 la vista di Rops cominciò a diminuire, finché non sopraggiunse la morte all'età di 65 anni, senza aver mai smesso di produrre opere e mantenere contatti col mondo intellettuale dell'epoca.

Omaggi

A Félicien Rops è intitolato l'asteroide 13520 Félicienrops.

 Borstbeeld van een vrouw met lorgnet aan een snoer om de hals Rijksmuseum SK-A-2583
Félicien Rops 1898

Félicien Rops (7 July 1833 – 23 August 1898) was a Belgian artist, known primarily as a printmaker in etching and aquatint.

Early life

Rops was born in Namur, the only son of Sophie Maubile and Nicholas Rops, who was a textile manufacturer. After his first artistic training at a local academy, he relocated to Brussels at the age of twenty and briefly attended the University of Brussels. He subsequently attended the Académie de Saint-Luc and began creating satirical lithographs which were published in the student magazine Le Crocodile. These and the lithographs he contributed until 1862 to the magazine Uylenspiegel brought him early fame as a caricaturist.
In 1857, he married Charlotte Polet de Faveaux, with whom he had two children, Paul and Juliette (the latter died at a young age). He produced a number of etchings as illustrations for books by Charles de Coster. In 1862 he went to Paris where he met the etchers Félix Bracquemond and Jules Ferdinand Jacquemart. His activity as a lithographer ceased about 1865, and he became a restless experimenter with etching techniques.

Relationship with Baudelaire

Rops met Charles Baudelaire towards the end of the poet's life in 1864, and Baudelaire left an impression upon him that lasted until the end of his days. Rops created the frontispiece for Baudelaire's Les Épaves, a selection of poems from Les Fleurs du mal that had been censored in France, and which therefore were published in Belgium.
His association with Baudelaire and with the art he represented won his work the admiration of many other writers, including Théophile Gautier, Alfred de Musset, Stéphane Mallarmé, Jules Barbey d’Aurevilly, and Joséphin Péladan. He was closely associated with the literary movement of Symbolism and Decadence.

Later life

After the failure of his marriage, Rops moved to Paris in 1874 where he lived with two sisters, Aurélie and Léontine Duluc. With Léontine, he had one daughter, Claire, who went on to marry the Belgian author Eugène Demolder.
Rops was one of the founding members of Société Libre des Beaux-Arts of Brussels (Free Society of Fine Arts, 1868–1876) and Les XX ("The Twenty", formed 1883). Rops's eyesight began to fail in 1892. He kept up his literary associations until his death.
Félicien Rops was a freemason and a member of the Grand Orient of Belgium.

Art

Like the works of the authors whose poetry he illustrated, his work tends to mingle sex, death, and Satanic images. According to Edith Hoffmann, the "erotic or frankly pornographic" nature of much of Rops's work "is at least partly due to the attraction these subjects had for a provincial artist who never forgot his first impressions of Paris".
Rops often combined soft-ground etching—a technique practiced by few artists of his day—with mezzotint or aquatint, and sometimes added hand-coloring to his plates. His etchings were popular, and influenced many younger artists, including Symbolists such as Edvard Munch and Max Klinger.

Félicien Rops - Alleine
Félicien Rops - Hans Joachim Neyer (Hrsg.): Felicien Rops. 1833 – 1898. Katalog der Ausstellung im Wilhelm-Busch-Museum Hannover 17. Januar bis 21. März 1999. Hatje, Ostfildern 1999, ISBN 3-7757-0821-9, Abb. 115


Félicien Rops est un artiste belge, peintre, dessinateur, illustrateur, aquafortiste et graveur, né à Namur le et mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes) le (à 65 ans).

Biographie

Enfance et jeunesse à Namur

Félicien Rops est le fils unique de l'industriel Nicolas-Joseph Rops (1782-1849) et de Sophie Maubille (1794-1872). Son père produit et commercialise des tissus imprimés, il est passionné de musique et d'horticulture (Félicien hérite de ce goût pour l'horticulture, à laquelle il se consacrera, notamment, à la fin de sa vie, dans sa propriété d'Essonnes). En 1837, alors que le jeune Félicien a quatre ans, la famille quitte le quartier du Vieux Namur où il est né et s'installe dans un hôtel de maître qu'a fait construire son père dans une autre partie de la ville correspondant mieux à leur statut de bourgeois aisé (la rue Neuve, actuellement nommée rue Pépin).
Dès 1838, Rops est scolarisé chez les Jésuites, au Collège Notre-Dame de la Paix. Il reçoit également un enseignement de précepteurs privés, à domicile. Au collège, il rencontre notamment le futur écrivain Octave Pirmez, d'un an son aîné, dont l'amitié se prolongera par une longue relation épistolaire. Il est bon élève et se voit récompenser en 1844 par le premier prix d'excellence. Il quitte cet établissement en 1849 et poursuit ses études à l'Athénée royal de Namur. Parallèlement, il suit des cours de peintures à l'académie, auprès de Ferdinand Marinus.
Nicolas-Joseph, son père, meurt le 7 février 1849. Félicien, alors âgé de quinze ans, est placé sous la tutelle de son cousin Alphonse Rops. Ses relations avec son parent, échevin de la ville de Namur, sont difficiles : dans ses lettres, Félicien décrit celui-ci comme intransigeant et sermonnaire, ce qui ne fait qu'accroître sa soif de liberté et d'évasion. De plus, il se sent étouffé dans cette ville qu'il estime envahie par la pensée bourgeoise.

Carrière bruxelloise

Rops quitte Namur en 1851. Inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philosophie préparatoire au droit, il rejoint le cercle littéraire Les Joyeux, fondé en 1847 par une vingtaine d'amis dont l'écrivain Charles De Coster. Si Félicien apprécie tout particulièrement l'effervescence créative et audacieuse de ce milieu estudiantin (en témoignent les efforts qu'il déploie pour créer l'hebdomadaire Uylenspiegel, sous-titré Journal des ébats artistiques et littéraires, qui parait dès février 1856 et jusqu'en 1863, faisant date dans l'histoire littéraire belge), il ne cherche nullement à décrocher un diplôme. Il continue en revanche à se former à la peinture par sa participation à l'Atelier Saint-Luc, animé par Ernest Slingeneyer et rassemblant des artistes d'avant-garde.
Ses premières œuvres publiées (notamment dans le journal Le Crocodile) sont principalement des caricatures. Parmi celles-ci, La Médaille de Waterloo (1858), charge contre les Belges arborant la médaille de Sainte-Hélène (créée l'année précédente), choque véritablement l'opinion publique et lui vaut une provocation en duel de la part du fils d'un officier de l'Empire.
Après ces débuts de caricaturiste, Rops entame une carrière d'illustrateur. Il contribue notamment à l'édition des œuvres de son ami Charles De Coster (dont la Légende et les aventures d'Uylenspiegel, parue en 1866) et — son succès l'ayant amené à Paris — de celles de Jules Barbey d'Aurevilly, de Joséphin Peladan, de Félicien Champsaur ou de Stéphane Mallarmé.
À Bruxelles, Rops est membre de la Société des agathopèdes et de la Société libre des beaux-arts dont il devient vice-président en 1868. Il y fonde également la Société internationale des Aquafortistes, dont les statuts sont rédigés le 4 décembre 18694. Cette entreprise, rapidement interrompue par la guerre franco-prussienne qui paralyse l'Europe, n'aboutit cependant pas, faute de parvenir à réunir des artistes issus d'autres nations que la France, les Pays-Bas et la Belgique. Malgré une relance après la fin du conflit, le départ de Belgique de Rops, puis celui de l'imprimeur François Nys, son plus important collaborateur, provoquent la fin d'activité de cet embryon de société internationale, en octobre 1877.
En mars 1885, Rops, au même titre qu'Anna Boch, est admis comme membre du Groupe des XX en remplacement de Frans Simons et de Théodore Verstraete, tous deux démissionnaires. Rops avait participé au premier salon annuel des XX en 1884 en tant qu'artiste invité où il avait présenté sa Tentation de saint Antoine.
Féru de botanique, il s'y adonne en compagnie de l'éditeur français Auguste Poulet-Malassis, exilé à Bruxelles de septembre 1863 à mai 1871. Pour celui-ci, il réalise les frontispices des Bas-fonds de la société d'Henry Monnier (1864), du Diable au corps d'Andrea de Nerciat (1865), des Épaves de Charles Baudelaire (1866), des Jeunes France de Théophile Gautier (1866), de Gamiani d'Alfred de Musset (1866) ou encore de Point de lendemain de Vivant Denon (1867).
Il devient membre de la loge maçonnique namuroise "La Bonne Amitié", le 1er juillet 1861. Pierre-Joseph Proudhon assistera à son initiation. Il y aurait même prononcé un discours.

Vie de famille à Thozée

Le 28 juin 1857, Rops épouse Charlotte Polet de Faveaux, fille d'un juge au Tribunal de Namur, qu'il connait depuis l'université. Les époux vivent successivement à Namur (rue Neuve, numéro 13), à Bruxelles où ils se font construire une maison au rond-point de l'avenue Louise et au château de Thozée, près de Mettet, gentilhommière dont Charlotte a hérité après le décès d'un de ses oncles. Rops profite de ce grand domaine pour inviter chez lui de nombreux artistes et amis, Charles Baudelaire notamment.
De son union avec Charlotte naissent un fils, Paul, le 7 novembre 1858, et une fille, Juliette. Celle-ci, née le 18 octobre 1859, meurt d'une méningite à l'âge de cinq ans (le 15 août 1865), causant à Rops un grand chagrin.
Passionné de canotage, Rops collabore en 1862 à la fondation du Cercle nautique de Sambre-et-Meuse, dont il est le premier président jusqu'en 1869. À la suite des démarches effectuées par le graveur et ses comparses, le cercle obtient le titre de « société royale » dès 1865.

Carrière parisienne

Les contacts de Félicien Rops avec la vie parisienne remontent à sa rencontre avec le journaliste et écrivain Alfred Delvau. Après avoir fait son éloge en lui consacrant une critique dans le journal Rabelais6, Delvau le charge de réaliser les frontispices de plusieurs de ses ouvrages : Histoire anecdotique des Cafés et Cabarets de Paris (1862), Les Cythères parisiennes, histoire anecdotique des bals de Paris (1864) et Dictionnaire érotique moderne (1864). Ce sont ces commandes qui amènent Rops à accompagner le journaliste dans les bas-fonds parisiens pour se documenter. Les « cocottes » parisiennes (Manette Salomon ou Parisine, 1867 ; La Buveuse d'absinthe, 1869 ; La Dèche, 1882…) et les débits de boissons (Le Gandin ivre, date inconnue ; Le Bouge à matelots, 1875 ; Le Quatrième Verre de cognac, vers 1880…) font alors massivement leur entrée dans son œuvre.
C'est également Delvau qui présente Rops à l'éditeur Auguste Poulet-Malassis, à Paris en 1863. Celui-ci confie de nombreux projets au graveur, surtout après son exil à Bruxelles. Il s'agit principalement d'illustrations d'ouvrages licencieux (les deux hommes ont travaillé ensemble sur trente-quatre titres entre 1864 et 1870), qui lui valent encore aujourd'hui une réputation sulfureuse, obérant sa reconnaissance publique.
À Paris, tout comme à Bruxelles, Rops se pique de journalisme. Dans la seconde moitié des années 1860, il y collabore notamment à la Chronique des arts et de la curiosité, un supplément de la Gazette des beaux-arts. Dès 1868, il a également le projet d'éditer à Paris et en collaboration avec Armand Gouzien un journal, qu'il désigne dans sa correspondance sous des titres divers : La Vie moderne, Rops-Magazine, Feuilles Volantes... Il est proche de le faire en 1871, mais se heurte à une interdiction de Ernest Courtot de Cissey, alors ministre de la guerre. Même chose en 1873, où Rops écrit à Auguste Poulet-Malassis que la Vie Moderne est « fondée et payée », avant que le projet soit à nouveau avorté, sans doute en raison de l'interdiction de toute création de journal dans la capitale, promulguée par le cabinet de Broglie le 31 juillet. L'année suivante, il est à nouveau prêt de le lancer, cette fois à Bruxelles et sous le titre de Feuilles Volantes, mais s'en trouve empêché par la séparation de biens que lui impose son épouse et qui lui crée des difficultés financières. En fin de compte, un journal intitulé La Vie Moderne est bien fondé à Paris, mais par Georges Charpentier qui en confie la direction à Émile Bergerat. Rops participa néanmoins à cette publication, comme en atteste les mémoires de Bergerat.
Les infidélités de Félicien (et notamment sa relation avec la jeune Alice Renaud, qui fut la goutte faisant déborder le vase) ont raison de son mariage avec Charlotte Polet de Faveaux. Par souci des convenances, Charlotte renonce au divorce mais réclame la séparation des biens. Chassé de Thozée, Rops quitte définitivement la Belgique et s'installe à Paris. Il y partage un temps l'atelier de son compatriote Louis Artan de Saint-Martin, puis s'installe dès 1876 chez les sœurs Léontine (1849-1915) et Aurélie (1852-1924) Duluc, créatrices d'une maison de couture, qui sont ses maîtresses depuis 1869. En 1870, Léontine donne déjà naissance à une fille, Claire. Rops lui offre une instruction sérieuse, l'envoyant notamment étudier en Angleterre avant de la marier, à vingt-cinq ans, à l'écrivain belge Eugène Demolder. Aurélie met quant à elle au monde un garçon, prénommé Jacques, qui, âgé de quelques jours, meurt subitement d'une embolie.
À Paris, Rops fréquente les milieux artistes du Café Guerbois et du Café Larochefoucauld, il est reçu par Victor Hugo… Il impressionne ainsi nombre de ses contemporains par son importante culture et sa mémoire prodigieuse.

Voyages

Ami de l'archéologue Maurice Hagemans, il voyage avec lui en Suède en août 1874, dans le but d'assister à un congrès international sur la préhistoire. L'artiste tient à cette occasion une chronique dans le journal L'Indépendance belge, constituant à la fois un compte-rendu des conférences et un récit de voyage. En 1879, c'est accompagné de son ami Armand Gouzien, alors inspecteur des Beaux-Arts, et d'une délégation officielle qu'il part cette fois en Hongrie, pays dont il estime ses ancêtres originaires. Il y retourne du 7 au 20 août 1885, accompagnant quelque trente-cinq artistes et écrivains parisiens à l'Exposition internationale de Budapest.
Rops effectue aussi plusieurs voyages (en 1874, 1876 et 1877) à Monte-Carlo où il rend visite à son ami Camille Blanc. En 1887, il visite New York avec les sœurs Duluc qui y exportent leurs créations de mode. Il dessine ou peint en outre sur les bords de la Meuse, du Danube, à Barbizon, en Espagne ou en Algérie.

Fin de vie à Corbeil-Essonnes

En 1884, Rops acquiert une propriété à trente kilomètres au sud de Paris, à Corbeil-Essonnes. C'est dans cette habitation nommée La Demi-Lune qu'il passe sa retraite, se consacrant notamment à la botanique. Il s'éloigne ainsi de la ville mais pas vraiment du milieu artistique ou du cercle de ses proches, car se sont installés dans la même région certaines de ses relations comme Alphonse Daudet, Nadar ou Octave Uzanne. Il reçoit de plus chez lui nombre de vieilles connaissances.
Rops est désormais un artiste reconnu et consacré. En 1889, il se voit décerner la Légion d'honneur. En 1896, une rétrospective de ses œuvres est organisée à Paris par l'hôtel Drouot, tandis que la revue La Plume lui consacre un numéro spécial.
À la fin du mois d'avril 1892, alors qu'il est occupé à graver, Rops s'envoie du bichlorate de potasse dans l'œil. Il en aurait sans doute perdu la vue sans l'intervention du médecin ophtalmologiste Georges Camuset, connaissance de Rops pour qui l'artiste a réalisé en 1884 une eau-forte, destinée à l'édition des sonnets qu'écrit celui-ci. En dépit de cet accident, qui le handicapa vraisemblablement, Rops reste actif jusqu'à son décès en 1898.
Les funérailles de Rops ont lieu dans la simplicité à l'église Saint-Étienne d'Essonnes et il est inhumé au cimetière de cette même ville. Cependant, en 1906, son fils Paul fait exhumer ses restes. Rops est alors inhumé successivement à Namur, au cimetière dit « de Belgrade », et à Mettet où il repose désormais dans le caveau familial des Polet de Faveaux. Son épouse Charlotte l'y rejoint le 22 mars 1929.
Une rue à Corbeil-Essonnes porte toutefois toujours son nom.

Œuvre

Félicien Rops est avant tout un dessinateur ; il utilise à sa façon différentes techniques toutes ensemble, les crayons (dont de couleurs), le pastel, la détrempe, la gomme ; les dessins les plus prestigieux sont : L'Attrapade, Le Bouge à Matelots, La Tentation de saint Antoine, La Dame au cochon - Pornokrates (1879). Il écrit à propos de cette œuvre :
« Ma Pornocratie est faite. Ce dessin me ravit. Je voudrais te faire voir cette belle fille nue chaussée, gantée et coiffée de noir, soie, peau et velours, et, les yeux bandés, se promenant sur une frise de marbre, conduite par un cochon à "queue d'or" à travers un ciel bleu. Trois amours — les amours anciens — disparaissent en pleurant […] J'ai fait cela en quatre jours dans un salon de satin bleu, dans un appartement surchauffé, plein d'odeurs, où l'opopanax et le cyclamen me donnaient une petite fièvre salutaire à la production et même à la reproduction. »
— Lettre de Félicien Rops à H. Liesse, 1879
Quelques commentaires parmi d'autres suivent l'exposition de l'œuvre :
« Certains voient en ce cochon à la queue dorée l'image de la luxure et du lucre pilotant la femme, qui n'a pour seule excuse que son aveuglement ; d'autres y perçoivent l'image de l'homme, bestial et stupide, mené en laisse par la femme. Cette image du cochon, comme celle du pantin ou du pierrot, est partagée par bien des contemporains de Rops. »
« Avec Pornokrates, nous assistons à l'avènement en art d'une femme contemporaine, arrogante, parée, impitoyable que glorifie Rops. »
Félicien Rops est également un graveur de talent utilisant les techniques telles que la gravure à plat (la lithographie), la gravure en creux (l'eau-forte, la pointe sèche et l'aquatinte) et la gravure de reproduction (l'héliogravure). Parmi ses gravures les plus connues figurent La Peine de mort, L'ordre règne à Varsovie, La Médaille de Waterloo, La Buveuse d'absinthe, La Grève, Pornokrates ou Mors syphilitica.
Rops définit ainsi sa démarche artistique, en maître de la Femme et du Désir :
« Je tâche tout bêtement et tout simplement de rendre ce que je sens avec mes nerfs et ce que je vois avec mes yeux, c'est là toute ma théorie artistique. J'ai encore un autre entêtement, c'est celui de vouloir peindre des scènes et des types de ce XIXe siècle, que je trouve très curieux et très intéressant; les femmes y sont aussi belles qu'à n'importe quelle époque, et les hommes sont toujours les mêmes. De plus, l'amour des jouissances brutales, les préoccupations d'argent, les intérêts mesquins, ont collé sur la plupart des faces de nos contemporains un masque sinistre où l'instinct de la perversité, dont parle Edgar Poe, se lit en lettres majuscules ; tout cela me semble assez amusant et assez caractérisé pour que les artistes de bonne volonté tâchent de rendre la physionomie de leur temps. »

Correspondance

Pleine de verve et d'humour, empreinte de sensibilité, l'abondante correspondance de Rops (entre 4 000 et 5 000 lettres dont un grand nombre de lettres illustrées), s'inscrit parmi les plus originales du XIXe siècle. La qualité d'écriture également donne à sa correspondance le statut d'œuvre à part entière.
Cette correspondance est conservée en grande partie à la Bibliothèque royale de Belgique, au Cabinet des Manuscrits. Le musée provincial Félicien Rops à Namur a entrepris le projet de la publier intégralement de façon chronologique.

Musées

L'idée de fonder à Namur un musée consacré à Félicien Rops est évoquée dès avant la Seconde Guerre mondiale par le gouverneur François Bovesse et par Jean Grafé, secrétaire général de l'association Les Amis de l’Art wallon créée en 1938. Il faut cependant attendre les années 1960 et l'homme de lettres Maurice Kunel (par ailleurs coauteur d'une anthologie de référence des lettres de Rops), qui fonde l'association Les Amis de Félicien Rops, pour que ce projet se concrétise.
Le 28 novembre 1960, la province de Namur approuve la création d'un premier musée Félicien-Rops, qui prend place dans l'hôtel de Gaiffier d'Hestroy, datant du XVIIIe siècle et situé rue de Fer. La collection est initialement composée d'une importante donation du comte Visart de Bocarmé et d'œuvres issues des musées d'Art et d'Histoire de Namur, du château des Rops à Thozée ou acquises par une commission d'achat désignée par la province.
La collection s'élargissant, le musée déménage en 1987 dans le Vieux Namur, au numéro 12 rue Fumal, qu'il occupe encore aujourd'hui. Ce bâtiment, datant du début du XVIIIe siècle, mais à plusieurs reprises remis au goût du jour dans des styles architecturaux postérieurs, n'a pas été choisi au hasard ; il est en effet lié à l'histoire de Rops, ayant été de 1834 à 1866 la propriété du juge Théodore Polet (le beau-père de l'artiste) et donc la maison d'enfance de son épouse, Charlotte Polet de Faveaux. Le musée y propose une exposition permanente ainsi que d'autres, temporaires. Un centre de documentation y est également installé.
On peut également visiter à Mettet le château où vécut Rops avec Charlotte Polet de Faveaux. Celui-ci, qui a été occupé jusqu'à son décès par Élisabeth Rops (la petite-fille du graveur), est désormais géré par la Fondation Félicien-Rops, fondée en 1994, qui en a entrepris la restauration avec l'appui financier des pouvoirs publics.

Hommages

  • En 1907, une avenue longeant la Meuse à Namur est baptisée du nom de Félicien Rops ;
  • Le 20 septembre 1925, une plaque commémorative portant l'inscription « Ici est né Félicien Rops le 7 juillet 1833 » est apposée sur sa maison natale à Namur (rue du Président, numéro 33) ;
  • Le 17 septembre 1933 (année du centenaire de sa naissance), un monument en son honneur est inauguré dans le parc Louise-Marie de Namur. Celui-ci consiste en une copie exacte du double escalier dessiné par Rops pour son jardin de La Demi-Lune, sa propriété à Corbeil-Essonnes, dotée en outre d'une plaque commémorative ;
  • Le 13 janvier 1934, l'avenue du Cimetière de Gentilly (anciennement appelée rue du Parc) est renommée d'après Félicien Rops ;
  • Son nom a été donné à un astéroïde découvert en 1990 par l'astronome belge Eric Walter Elst, l'astéroïde (13520) Félicienrops ;
  • Le 8 décembre 1973, la Régie des Postes a émis un timbre de 7 F en son honneur (n° 1699) ;
  • le 12 mai 1988, la commune de Mettet lui a élevé un monument, devant la maison communale, inauguré en présence du sculpteur Charles Delporte, de M. Émile Wauthy, gouverneur de la province de Namur, et de Mlle Rops, petite-fille de l'artiste ;
  • Le 11 septembre 1993, une stèle commémorant Rops est inaugurée aux Fonds d'Arquet, dans le village de Vedrin, conformément à un souhait de l'artiste émis un siècle plus tôt ;
  • Un institut technique de la Communauté française (rue du Quatrième Génie à Namur) et une salle de ventes (chaussée de Waterloo à Saint-Servais) du Namurois sont nommés d'après Félicien Rops.
 Rops - Die kalten Teufeln - ca 1860

 Félicien Rops...print..Satan Creates the Monsters... 1867
Félicien Rops, Jeune femme aux masques
 Pierre noire très grasse sur papier vergé. 25,2 x 22,7 cm. Achat à M. Gustave Moeder en 1961
Félicien Rops - between 1865 and 1868

 Rops - Die Wracks - 1868

 Félicien Rops - Tête de vieille Anversoise
1873
L'Oncle Claes et la tante Johanna LACMA 1875
Belgium, 1875 Prints; etchings Etching in brown ink Gift of Michael G. Wilson (M.82.260.31) Prints and Drawings
Félicien Victor Joseph Rops (Belgium, Namur, 1833-1898) 

Félicien Rops - La Dame au pantin  1877

 Félicien Rops - Pornokratès - 1878

The Temptation of St Anthony (1878).

 French: Au Feu!
Part of the series A hundred light, unpretentious sketches to amuse respectable people (Cent légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens), a collection of erotic drawings and paintings created by the Belgian artist Félicien Rops between 1878 and 1881. 
 circa 1878

Félicien Rops - L'Incantation
 circa 1878 

 L'Art moderne ou la lecture du grimoire LACMA  1879
 Belgium, 1879 Series: Rimes de Joie Periodical: L'Artiste, 1891 Prints; etchings Etching Gift of Michael G. Wilson (M.79.233.45) Prints and Drawings
Félicien Victor Joseph Rops (Belgium, Namur, 1833-1898)
Félicien Rops - Der Traum der Bäuerin
Félicien Rops - Hans Joachim Neyer (Hrsg.): Felicien Rops. 1833 – 1898. Katalog der Ausstellung im Wilhelm-Busch-Museum Hannover 17. Januar bis 21. März 1999. Hatje, Ostfildern 1999
 between 1878 and 1881
 Alte Liebe
between 1878 and 1881
 Deutsch: Herbstliebe
Français : Amour d'automne
between 1878 and 1881
 Félicien Rops - Die Begierde
 Félicien Rops - Hans Joachim Neyer (Hrsg.): Felicien Rops. 1833 – 1898. Katalog der Ausstellung im Wilhelm-Busch-Museum Hannover 17. Januar bis 21. März 1999. Hatje, Ostfildern 1999
between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Dixième and dernier dizain - Théâtre des cent croquis. Clôture
Félicien Rops - Hans Joachim Neyer (Hrsg.): Felicien Rops. 1833 – 1898. Katalog der Ausstellung im Wilhelm-Busch-Museum Hannover 17. Januar bis 21. März 1999. Hatje, Ostfildern 1999
 between 1878 and 1881
 Félicien Rops - Frontispice général - Frontispice du second volume - La Parade
  between 1878 and 1881
Félicien Rops - Frontispice général. Cent légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens
between 1878 and 1881
Félicien Rops - Huitième dizain - La toilette à Cythère
 between 1878 and 1881
 Félicien Rops - Krafttraining
between 1878 and 1881
  Félicien Rops - L'ange
 between 1878 and 1881
Félicien Rops - L'entr'acte de Minerve
 between 1878 and 1881
Félicien Rops - L'homme à la femme sauvage
  between 1878 and 1881

 Félicien Rops - L'ordre de la jarretièr
   between 1878 and 1881

 Félicien Rops - L'étude
   between 1878 and 1881

 Félicien Rops - La Belle et la bête
   between 1878 and 1881

 Félicien Rops - La chanson de Chérubin 1
  between 1878 and 1881

 Félicien Rops - La douche
   between 1878 and 1881

 Félicien Rops - La foire aux amours
   between 1878 and 1881

Félicien Rops - La médecine
  between 1878 and 1881

  Félicien Rops - La répétition
   between 1878 and 1881

 Part of the series A hundred light, unpretentious sketches to amuse respectable people (Cent légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens), a collection of erotic drawings and paintings created by the Belgian artist Félicien Rops between 1878 and 1881. 

 Félicien Rops - Le lait de poule
between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Le maillot
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Le moulage
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Le muscle du grand couturier
between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Le sphinx
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Les Adieux de la Folie
  between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Les bagatelles de la porte
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Wo es brennt!
 between 1878 and 1881

 Part of the series A hundred light, unpretentious sketches to amuse respectable people (Cent légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens), a collection of erotic drawings and paintings created by the Belgian artist Félicien Rops between 1878 and 1881. 

 Félicien Rops - Venus and Cupidon
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Théodora
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Sixième dizain - Le pesage à Cythère
  between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Selbstverliebt
between 1878 and 1881

Félicien Rops - Qui aime bien châtie bien
between 1878 and 1881

  Illustration aus: Octave Uzanne u.a.: »Féminies, huit chapitres inédits dévoués à la femme, à l'amour, à la beauté«, Paris, Académie des Beaux-Livres, 1896
 between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Quatre heures du matin
  between 1878 and 1881

 Félicien Rops - Ordre mendiant
  between 1878 and 1881
 
 "Le massage", héliogravure (17 x 12 cm) par Félicien Rops; collection privée

Félicien Rops - Ma colonelle!

La prostitution et la folie dominent le monde [Document iconographique] -- hélio + eau-forte (vernis mou) ; 243 x 166 mm 

Félicien Rops - Les Sataniques. Le calvaire 1882 

Duluc. Paris, 19 Rue de Grammont
Belgium, 1885

Sentimental Initiation (1887).

L'Amante du Christ, 1888 ~ Felicien Rops


 Félicien Rops - Deuxième Dizain - Société archéologique de Cythère
Illustration aus: Octave Uzanne u.a.: »Féminies, huit chapitres inédits dévoués à la femme, à l'amour, à la beauté«, Paris, Académie des Beaux-Livres
Félicien Rops - Hans Joachim Neyer (Hrsg.): Felicien Rops. 1833 – 1898. Katalog der Ausstellung im Wilhelm-Busch-Museum Hannover 17. Januar bis 21. März 1999. Hatje, Ostfildern 1999
1896


Félicien Rops (Namur 1833 – Essonnes 1898) Deplorable attitude Cera molle e puntasecca Misure lastra mm1200 × 138; foglio mm 520 × 340 Incisore, litografo, disegnatore e pittore belga. E’ universalmente riconosciuto come uno dei più importanti e affascinanti esponenti dell’arte simbolista. I suoi primi lavori denotano l’influenza di Daumier e Gavarni manifestando una spiccata nota caricaturale. Nel 1854 fonda il giornale satirico “Uylenspiegel”. Successivamente Rops concentrerà le sue attenzioni sui temi della donna e dell’erotismo affiancandoli a quello dalla morte. La figura della “donna diabolica” sarà per l’autore un vera e propria ossessione, diventando simbolo di ambiguità e rovina e comparendo nella quasi totalità della sua produzione. Impressione eccellente nell’unico stato. Perfetto stato di conservazione. Ampi margini. Bibliografia: Rouir 768; Scheda tecnica di Matteo Crespi, Il bulino antiche stampe Milano, 2012.
Old master - Il Bulino Antiche Stampe Milano
Félicien Rops Namur (1833 – Essonnes 1898) Le plus belle fille du monde ne pent donner que ce qu'elle a Acquatinta e puntasecca Misure lastra mm126 × 187; foglio mm 285 × 398  E’ queste una delle tavole più esplicite di Rops, dove le figure simboliste sono sostituite da una rappresentazione che non lascia spazio a interpretazioni. Impressione eccellente nell’unico stato. Perfetto stato di conservazione. Titolo in basso a matita vicino all’angolo destro inferiore Bibliografia: Rouir 482; Scheda tecnica di Matteo Crespi, Il bulino antiche stampe Milano, 2012.
Old master - Il bulino antiche stampe Milano
Félicien Rops (Namur 1833 – Essonnes 1898) Satyriasis Puntasecca Misure lastra mm 300 × 400; foglio mm 350 × 494 Questa tavola, costruita con poche ed eleganti linee è un esempio mirabile di composizione. Impressione eccellente nel II/II stato dopo l’aggiunta di alcuni tratti di fondo sopra la testa della ragazza. Barbe ben visibili sui segni che delineano la fanciulla. Perfetto stato di conservazione eccetto una piccola macchia di natura ferro-gallica vicino al viso del satiro. Ampi margini. Incisione stampata su carta tipo Cina Bibliografia: Rouir 951.2; Scheda tecnica di Matteo Crespi, Il bulino antiche stampe Milano, 2012.
Old master - Il Bulino Antiche Stampe Milano

 Illustration pour "Les Diaboliques" de J. Barbey d'Aurevilly].

 À un dîner d'athées [Document iconographique] -- hélio + eau-forte (vernis mou) ; 248 x 166 mm

 Rops - Metella


Félicien Rops - La révolution sociale

 Rops - Transformismus 1

Félicien Rops, La vrille, collection Mony Vibescu/photo Gilles Berquet

 
Hermafrodita


Félicien Rops, After Midnight (Return endeared absence), 22 x 15 cm,

 Félicien Rops, The Dance of Death, etching on paper, 55 x 37 cm

Félicien Rops
Humanité
s.d. , pointe sèche et roulette sur papier avec dessin en marge, Diaboli virtus in Lombis, crayon noir et crayon de couleur. Fédération Wallonie-Bruxelles, dépôt au musée Félicien Rops, Province de Namur

 Félicien Rops, l'homme et l'artiste. 1908


Felicien Rops in his Studio by Paul Mathey

...a suivre...

 


 

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