Colette - L' ingenua libertina
"Quando scrissi "Minne" avevo l'intenzione di scrivere una novella, e la sola ambizione di poterla firmare. Bisognava dunque, per distogliere da essa un desiderio che si rivolgeva in genere alle dimensioni del romanzo, che si trattasse di una novella piuttosto breve. E lo fu, ma non per molto. Il successo fu la sua rovina: una bocca coniugale pronunciò parole di lode, ed altre parole troppo insistenti perché io possa trovar loro un posto in questa Nota. Dovetti diluire un poco Minne. Dovetti scrivere "Les égarements de Minne", che non riuscii mai a considerare un buon romanzo. Divenne forse migliore quando più tardi, ridiventando di mia proprietà, abbreviato e alleggerito, lo unii a Minne facendone un unico volume." (Colette)
Anna Lucia (11-03-2013)
Pare
che questo sia uno dei libri meno amati dalla scrittrice e che spesso
ci abbia quindi tornato sopra per rifarlo al meglio. Ma a parere mio il
meglio lo ha raggiunto. Sono molto meno severa di lei. La fulgida
protagonista, molto donna ma ancora un pò bambina, si diverte a modo
suo, appunto come dice il titolo stesso. Pattina sul ghiacchio, cade, si
sposa, si innamora, tradisce, ama, si diverte, desidera, cerca,
sbaglia, ecc.. Fondamentalmente è una sciocchina che sciocca non è.
Bellissimo. Rappresenta uno specchio di donna di tempi ormai passati ma
che tutto sommato sono cambiati poco.
L'ingenua libertina (L'Ingénue libertine) è un romanzo della scrittrice francese Colette, pubblicato per la prima volta nel 1909.
Trama
Un brava ragazza di famiglia parigina, Minne, si scopre profondamente annoiata dal suo solito ambiente quotidiano fatto di comodità esteriori e nessuna sorpresa. Lei è una grande appassionata delle gesta di un gruppo di banditi che opera attorno a Levallois-Perret, delle cui avventure criminose legge sul giornale di nascosto dalla madre.Ha un discreto rapporto di confidenza solamente col cugino Antoine, segretamente innamorato di lei. Una sera però, stanca di pensare invano al capo di quei banditi di cui tanto sogna di nome Curly, Minne prende in mano il proprio destino e s'imbarca nottetempo alla volta di Parigi.
Pochi anni dopo quella sua fuga Minne ha oramai sposato Antoine, senza d'altronde trovare molta felicità altrove tranne che nello svagarsi con ripetute relazioni extraconiugali. Il marito sa che Minne va alla ricerca di quel piacere che il matrimonio non è stato in grado di concedergli.
Gli amanti occasionali della moglie non danno ad Antoine alcuna noia o fastidio, sicuro com'è ce anche lei presto si rassegnerà nel condurre una vita del tutto prevedibile e noiosa tra le sue braccia e non ipotizzando in alcun modo che l'autentica felicità possa giungere inaspettatamente a Minne anche senza di lui.
Adattamenti cinematografici
- 1950: Minne, l'ingénue libertine, film diretto da Jacqueline Audry e con Danièle Delorme nel ruolo di Minne e Franck Villard in quello di Antoine.
L'Ingénue libertine est un roman écrit par Colette, publié en 1909.
Ce roman a été adapté au cinéma en 1950 par Jacqueline Audry sous le titre Minne, l'ingénue libertine, avec Danièle Delorme dans le rôle de Minne, et Franck Villard dans celui d'Antoine.
Résumé
Jeune fille de bonne famille parisienne, la jolie Minne s'ennuie dans un quotidien douillet et sans surprises. Elle se passionne pour les hauts faits des bandits de Levallois-Perret, dont elle lit les aventures dans le journal en cachette de sa mère. Seul son grand cousin Antoine, secrètement amoureux d'elle, la distrait un peu aux vacances. Mais un soir, lasse de penser en vain au Frisé, le chef des voyous dont elle rêve, Minne prend son destin en main et se lance dans une odyssée nocturne dans Paris.Quelques années plus tard, à la suite de son escapade, Minne est mariée avec Antoine, sans beaucoup de bonheur d'ailleurs, sauf pour son cousin qui n'en revient pas de l'avoir toute à lui. Il ignore que Minne le trompe allègrement, à la poursuite du plaisir qu'elle n'a pas trouvé dans son couple. Or ses amants épisodiques ne lui procurent qu'ennui et agacement. Aussi se résigne-t-elle bientôt à mener une vie terne dans les bras d'Antoine. Mais le bonheur arrivera peut-être sans qu'elle s'y attende…
Autour du roman
Colette n'aimait pas beaucoup ce livre qu'elle avait écrit à l'instigation de son premier mari Willy, lequel la maintenait dans une forme de « servitude littéraire » aux premiers temps de leur mariage. Colette reprit quelques années plus tard Minne (1904) et Les Égarements de Minne (1905) pour les refondre en un seul volume : L'Ingénue libertine.Adaptations
- 1915 : Minne, film muet français d'André Hugon, avec Musidora
- 1950 : Minne, l'ingénue libertine, film français de Jacqueline Audry, avec Danièle Delorme, Franck Villard et Yolande Laffon
Even as a child, Minne sought to break the bounds of her narrow life.
Delicate, sensous and
full of wild dreams, Minne looks in vain for ideal love and physical
fulfilment. She taunts her cusin Antoine who, adolescent and inadequate,
finds her quit irresistible. As she grows into frustrated young
womanhood, Minne haunts the streets and salons of Paris, still looking,
still yearning to receive the pleaure she gives so freely, yet sadly.
Non è la morte l’estrema speranza di una vita cui si è rifiutato un amore?
— S. G. Colette, L’ingenua libertina
« J’ai couché avec lui et trois autres, en comptant Antoine. Et pas un, pas un, vous entendez bien, ne m’a donné de ce plaisir qui les jetait à moitié mort à côté de moi ; pas un ne m’a assez aimée pour lire dans mes yeux ma déception, la faim et la soif de ce dont, moi, je les rassasiais. » (p. 158)
« J’ai couché avec lui et trois autres, en comptant Antoine. Et pas un, pas un, vous entendez bien, ne m’a donné de ce plaisir qui les jetait à moitié mort à côté de moi ; pas un ne m’a assez aimée pour lire dans mes yeux ma déception, la faim et la soif de ce dont, moi, je les rassasiais. » (p. 158)
Le cours des demoiselles Souhait n'est pas un cours pour rire. Demandez à toutes les mères qui y conduisent leurs filles ; elles vous répondront : "C'est ce qu'il y a de mieux fréquenté dans Paris ! " Et on vous citera coup sur coup les noms de mademoiselle X..., des petites Z..., de la fille unique du banquier H... On vous parlera des salles bien aérées, du chauffage à la vapeur, des voitures de maître qui stationnent devant la porte, et il est à peu près sans exemple qu'une maman, séduite par ce luxe hygiénique, éblouie par des des noms connus et fastueux, s'aventure jusqu'à éplucher le programme d'études.
Le jour, on dort, on fume, on rêve... Mais, sous la nuit, tente veloutée, on tue, on aime, on secoue des pièces d'or encore poissées de sang.
« Antoine éprouve l’indigence des moyens de plaire, et qu’un amoureux ne saurait être beau, s’il n’est aimé… » (p. 51)
Quel dessein mystérieux a formé, en elle, cette enfant d'une inquiétante sagesse, qui parle peu, rit rarement, éprise en secret du drame de l'aventure romanesque, de la passion, la passion qu'elle ignore, mais dont elle murmure tout bas le mot sifflant, comme on essaie la lanière neuve d'un fouet?... Cette enfant froide, qui ne connaît ni la peur ni la pitié, et se donne en pensées à de sanguinaires héros, ménage pourtant, avec une délicatesse un peu méprisante, la sensibilité naïve de sa mère, gouvernante tendre, nonne vouée au seul culte de Minne...
“Minne, pâle comme une nuit de lune, se réchauffe, un peu blessée, à ce
feu de couleurs, et parfois, toute nue au soleil, un miroir à la main,
cherche en vain, à travers son corps mince, l'ombre plus noire de son
squelette élégant.”
―
Colette,
L'ingénue libertine
COLETTE : L'Ingénue libertine - Libro autografato - Edition-Originale
Colette,(S.G.).
L'ingenue
libertine. Paris, Ed. Excelsior 1926. 4°. Mit 20 kolor. Orig.-Rad. v.
Louis Icart u. 1 Faksim. 191 S., 1 Bl. Okart. mit OU in Ohlwd.-Chemise
u. Schuber.
Carteret IV, 109. - Eines von 400 Ex. auf Rives (GA 546). - Sehr gutes Ex. 7
Carteret IV, 109. - Eines von 400 Ex. auf Rives (GA 546). - Sehr gutes Ex. 7
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