Sokal - Canardo - T6 - La Cadillac blanche - Page 25
Artist:
Benoît Sokal (Penciller)
Casterman. 1990. Ink on paper. 30 cm * 39 cm (11.8" * 15.3").
Printed version
Benoît Sokal est né le 28 juin 1954 à Bruxelles. Comme beaucoup d'autres dessinateurs belges de sa génération, il suit les cours de Claude Renard à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles et illustre plusieurs récits réalistes dans "Le 9ème rêve" (éditions "Louis Musin", puis des "Archers" en 1978). C'est pourtant en tant que dessinateur humoristique que Sokal collabore la même année à la revue "A Suivre". Coup d'essai, coup de maître, Benoît Sokal n'a que 20 ans quand il crée "Canardo", ce Marlowe mâtiné de Donald. Pratiquant avec bonheur l'anthropomorphisme, il dessine, à la manière d'un moderne Edmond-François Calvo, toute une faune aux réactions et aux sentiments très humains. Canardo est présenté comme un détective privé passablement imbibé, un perpétuel mégot aux lèvres, arrivant tant bien que mal à résoudre de courtes énigmes pour le moins embrouillées. Celles-ci connaissent une première version album chez "Pepperland" en 1979 (un ouvrage réédité et complété aux éditions "Vasterman" en 1991, sous le titre explicite de "Première enquête"). A la suite de ce galop d'essai, "Canardo" se retrouve confronté à toute une succession d'aventure psycho-policières, non exempte d'humour noir, et côtoie d'étranges créatures, l'une des plus réussies restant l'ignoble chat "Raspoutine". En 1987, toujours pour "A Suivre", sur un texte de Alain Populaire, il dessine "Sanguine", un récit historique traité dans un style graphique beaucoup plus réaliste (repris en album chez "Casterman"en 1988. En 1990, il s'associe avec François Rivière et illustre "Silence, on tue !", une fiction policière proposée aux éditions "Nathan". Cinq ans plus tard, de nouveau pour "A Suivre", il entame la publication d'un autre grand récit réaliste intitulé "Le Vieil Homme qui n'écrivait plus" (un album chez "Casterman", en 1996). En 1998 il collabore aux graphismes d'un jeux vidéo d'aventure intitulé "L'Amerzone". S'il se révèle incontestablement comme un graphiste doué, Benoît Sokal donne pourtant parfois l'impression de styliser à l'extrême certaines de ses vignettes, n'apportant plus aucune importance à ses décors, on peut dès lors regretter ses premiers travaux ou bien encore un récit comme "Sanguine", beaucoup plus élaboré. (BDGest)
Benoît Sokal est né le 28 juin 1954 à Bruxelles. Comme beaucoup d'autres dessinateurs belges de sa génération, il suit les cours de Claude Renard à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles et illustre plusieurs récits réalistes dans "Le 9ème rêve" (éditions "Louis Musin", puis des "Archers" en 1978). C'est pourtant en tant que dessinateur humoristique que Sokal collabore la même année à la revue "A Suivre". Coup d'essai, coup de maître, Benoît Sokal n'a que 20 ans quand il crée "Canardo", ce Marlowe mâtiné de Donald. Pratiquant avec bonheur l'anthropomorphisme, il dessine, à la manière d'un moderne Edmond-François Calvo, toute une faune aux réactions et aux sentiments très humains. Canardo est présenté comme un détective privé passablement imbibé, un perpétuel mégot aux lèvres, arrivant tant bien que mal à résoudre de courtes énigmes pour le moins embrouillées. Celles-ci connaissent une première version album chez "Pepperland" en 1979 (un ouvrage réédité et complété aux éditions "Vasterman" en 1991, sous le titre explicite de "Première enquête"). A la suite de ce galop d'essai, "Canardo" se retrouve confronté à toute une succession d'aventure psycho-policières, non exempte d'humour noir, et côtoie d'étranges créatures, l'une des plus réussies restant l'ignoble chat "Raspoutine". En 1987, toujours pour "A Suivre", sur un texte de Alain Populaire, il dessine "Sanguine", un récit historique traité dans un style graphique beaucoup plus réaliste (repris en album chez "Casterman"en 1988. En 1990, il s'associe avec François Rivière et illustre "Silence, on tue !", une fiction policière proposée aux éditions "Nathan". Cinq ans plus tard, de nouveau pour "A Suivre", il entame la publication d'un autre grand récit réaliste intitulé "Le Vieil Homme qui n'écrivait plus" (un album chez "Casterman", en 1996). En 1998 il collabore aux graphismes d'un jeux vidéo d'aventure intitulé "L'Amerzone". S'il se révèle incontestablement comme un graphiste doué, Benoît Sokal donne pourtant parfois l'impression de styliser à l'extrême certaines de ses vignettes, n'apportant plus aucune importance à ses décors, on peut dès lors regretter ses premiers travaux ou bien encore un récit comme "Sanguine", beaucoup plus élaboré. (BDGest)
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